I Promouvoir l’accès à l’Information scientifique et technique (IST)
Le CNDST doit coordonner l’action des services d’information afin :
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De fournir un accès rapide et aisée à toute l’information produite localement et internationalement aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants. Cette tâche devra se réaliser en collaboration avec le COBESS qui regroupe toutes les bibliothèques des institutions d’enseignement supérieur et de recherche ;
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D’offrir aux décideurs politiques la possibilité d’accéder à toute l’information indispensable à leur prise de décisions politique, économique et sociale. Pour ce faire, il doit coordonner la mise en place d’un système national de l’IDST. Ce réseau des services d’information et de documentation des différents ministères, et administrations publiques aurait pour fonction de collecter à la base l’information technique indispensable à la prise de décision et à la gestion des affaires de l’Etat.
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D’offrir aux entreprises la possibilité d’accéder facilement à l’information pour accroître leur efficacité, leur compétitivité, stimuler l’innovation et obtenir de meilleurs résultats,
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De fournir aux citoyens la possibilité d’avoir accès à l’information permettant de faire des choix avisés, de connaître leurs droits, leurs devoirs et d’exercer leurs responsabilités civiques.
Pour ce faire, le CNDST doit travailler à relancer le RNIST et à redynamiser la Commission consultative de la Documentation scientifique et technique.
II Valorisation des publications des chercheurs sénégalais
Le CNDST devra travailler à :
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Promouvoir et valoriser les publications des chercheurs sénégalais. Pour ce faire, le CNDST doit travailler à la mise en place :
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D’un catalogue collectif national des ressources informationnelles (Canari) ;
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Un répertoire des thèses et mémoires en cours ou soutenus dans les universités sénégalaises ;
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Un répertoire des chercheur(e)s, de leurs travaux et de leurs activités scientifiques (encadrement, jury de thèses, etc. (Cf. site theses.fr) ;
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Une bibliothèque nationale numérique conformément à la directive nº2 de Décisions présidentielles relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche de 2013 ;
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Une base de données des revues scientifiques sénégalais. Cette base de données devra permettre de faire référencer ces dernières sur le plan international (Clarivate analytics, Web of science, etc.) ;
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III Renforcement des capacités internes du cndst
Pour réaliser les activités prévues dans les deux premiers axes, le CNDST devra disposer de : • Equipe pluridisciplinaire dont les profils seront déterminés en rapport avec son organigramme et les services et les produits à délivrer ; • Moyens matériels et techniques et technologiques de pointe ; • Ressources financières.
IV Diversification du partenariat
Pour réaliser ses missions, le CNDST doit pouvoir compter sur un soutien solide des pouvoirs publics. Mais, il est également indispensable qu’il renforce la coopération au plan national, régional et international.
Au plan national : le CNDST doit
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Travailler à la mise en place ou à la redynamisation et à la mise en réseau des services d’information et de documentation des ministères et des institutions publiques (CESE, Assemblée nationale, etc.). Ces derniers, tout en dépendant administrativement de leurs autorités de tutelle, devraient entretenir des relations méthodologiques et professionnelles sous la coordination du CNDST. Cette mise en réseau devrait améliorer nettement la circulation des informations grâce au renforcement des infrastructures et à l’utilisation à large échelle des moyens informatiques, notamment l’Internet ;
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Travailler à la mise en place ou à la redynamisation et à la mise en réseau des services d’information et de documentation des entreprises sénégalaises ;
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Collaborer avec les BU et les bibliothèques de recherche, la Direction des Archives du Sénégal, etc.
Au plan africain :
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Le CNDST peut établir un partenariat avec les institutions travaillant dans le même domaine comme le Centre National Universitaire de Documentation Scientifique et Technique (CNUDST) en Tunisie, l’Institut marocain de l’Information Scientifique et Technique (IMIST) du Maroc, etc.
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Adhérer aux associations professionnelles africaines (AfLIA, etc.).
Au plan international : travailler avec :
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UNESCO pour accompagner la qualité de l’enseignement ;
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FAO pour la redynamisation du réseau d’information et de documentation agricoles ;
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Les partenaires au développement intéressés par l’IST